Lettre à André Gide, du 17 octobre [1932], sans lieu d’envoi, [probablement Beyrouth, Liban], 1 feuillet ms. É
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mile Dana vient de lire le dernier numéro de La NRF. Il ne l’a acquis que pour les « Pages de Journal » qu’il contient. Il ne comprend plus. Il les a lues « avec tristesse ». Pourquoi « cette conversion [au communisme] [?] ». Le jeune homme constate : « Les "bourgeois" croiront toujours qu’[il] pose. Les communistes ne pourront pas [le] prendre au sérieux, ou alors se serviront de [son] nom pour une publicité de mauvais aloi ». Ah que Gide se contente de rester « un merveilleux écrivain », car enfin « le communisme n’est encore qu’un parti qui s’impose ». Que Gide le déteste après cette lettre, souligné, peu lui chaut. Il éprouve, en cet instant, des « sentiments de frère aîné ». Que Gide explique la chose, comme il l’entend. Qu’il l’oublie après tout...
Fondation Catherine Gide