Lettre d’André Gide à anonyme [aucun nom de destinataire ne figurant sur le document] du 9 octobre [19]27, envoyée de Cuverville-en-Caux, sans signature autographe, 1 feuillet dactylographié
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Détails
Gide s’adresse-t-il, à un éditeur [?] Sûrement à un directeur de collection, puisqu’il est question de la collection « Une œuvre, un portrait ». Des amis souhaiteraient qu’il intervienne en faveur de Pierre de Massot. S’il a pour ce dernier, « une réelle affection », il avoue n’avoir rien lu de lui. Que vaut son manuscrit [?] Or « Massot a servi de cobaye aux surréalistes, qui aujourd’hui sont tout étonnés et effrayés de voir le résultat de leur enseignement chez quelqu’un qui les a pris trop au sérieux ». Qu’il se parfume et qu’il se drogue, c’est un fait ; et puis, « si ce qu’il produit est pris en considération, on peut espérer qu’il ne se dira plus : à quoi bon [?]. En tout cas il sollicite, lui Gide, « une attention, et peut-être une indulgence toute particulière ».
Fondation Catherine Gide