Lettre à André Gide, du 21 avril 1934, envoyée de Vienne, Autriche, « IX, Liechtenstreinstrasse 46a », 3 feuillets dactylographiés avec, dans la marge du premier feuillet, quelques annotations de Gide, et signature autographe du correspondant.
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Lettre fervente d’un admirateur de Gide, très à l’aise dans notre langue, et qui, d’ailleurs, a été le traducteur de La Tentative amoureuse et de El Hadj, textes, dit-il, trop longs pour « fournir le contenu d’un simple feuilleton pour un quotidien » viennois notamment. Aussi l’a-t-il envoyé à la Sammlung, qui, aux dires du signataire, est la propriété de Gide, ladite Sammlung ayant son siège social à Amsterdam... À l’heure où il adresse cette missive, il confie à son « cher maître », qu’il traduit, pour Quérido Verlag, la traduction de l’ouvrage de Léon Pierre-Quint [voir ce nom], consacré à l’œuvre et à la vie de Gide. Il en vient, ensuite, dit-il, à l’essentiel de sa communication : il a appris qu’à partir du 1er mai 1934, la NRF publiera Perséphone. « Est-il besoin d’écrire », ajoute-t-il, « [qu’il] serait heureux de traduire cet écrit, dont [il] ignore absolument le sujet, mais dont [il] pressent la beauté artistique ? » Nous apprenons, ce lisant, que la DVA a interrompu son programme de publications des ouvrages de Gide, depuis l’avènement du nazisme dans le Reich allemand. À la fin de sa lettre, l’auteur confie qu’il vient de lire, dans l’extase, La Porte étroite et Voyage au Congo... En marge, Gide à écrit : « Répondre de se mettre en relation avec Paitchadze, l’éditeur de Stravinsky »
Fondation Catherine Gide