1951
photographie de Roger Martin du Gard, à droite, et Pierre Herbart, au Tertre, septembre 1951
Relevé des comptes d’André Gide, à la NRF, arrêté au 30 juin 1951, 6 feuillets dactylographiés sur papier à en-tête N. R. F. Lorsque le présent relevé sort des services de comptabilité de la maison Gallimard, Gide est mort depuis quatre mois. On pourra voir, dans cet ouvrage, aux rubriques qui en traitent, le retentissement universel de cette disparition. A-t-elle eu un effet dynamique sur les ventes, on ne saurait l’affirmer avec certitude puisque les données sont annuelles. En tout cas, les droits d’auteur de l’écrivain sont légèrement supérieurs à ceux qui lui furent reconnus pour l’année 1949-1950. Ils sont, en effet, de l’ordre de 12 348.728 frs de l’époque, soit un peu moins de 200 000 frs. Les droits venus de l’étranger ont, par contre, cru : ils passent à 1 724.162 frs, soit environ 15 % du total. On remarque que la correspondance avec Francis Jammes a suscité l’intérêt d’un éditeur allemand. Cependant le panel des traductions s’est élargi : des éditeurs anglo-saxons, néerlandais, scandinaves, latino-américains et italiens ont versé des droits pour reproduire, dans leur langue respective, l’un ou l’autre titre gidien. Les Nourritures terrestres font l’objet d’une attention spéciale, puisque plusieurs éditions de luxe sont en cours. Quant à l’édition française, et, ici, celle de la NRF, elle renouvelle les scores honorables réalisés lors de la vente de certains ouvrages. On notera pour rappel, La Symphonie pastorale, 7 200 en édition blanche et près de 4 500 en édition pourpre ; les plus fortes ventes sont, par ordre décroissant : Les Caves du Vatican, 10 000 en collection blanche, 30 000 en collection pourpre, 6 365 pour la pièce qui en a été tirée, 1 400 ex. en édition reliée ; L'École des femmes, 3 000 en collection blanche et 30 000 en collection pourpre ; 5 000 ex. pour le Journal en collection blanche, 10 000 ex. en Pléiade, 410 en édition reliée ; et 13 800 ex. pour Les Nouvelles Nourritures terrestres ; 3 500 ex. pour Corydon ; 3 000 ex. pour Si le grain ne meurt ; 2 300 ex. pour Le Voyage d’Urien ; 2 250 ex. pour Le Retour de l’enfant prodigue ; 1 800 ex. pour Thésée ; 1 600 ex. pour Paludes ; 1 500 ex. pour Retour du Tchad. Les plus faibles ventes concernent les Interviews imaginaires, 250 ex. ; le Théâtre, 100 ex. ; L'Anthologie, 103 ex.. Il n’est toujours pas fait mention des Faux-monnayeurs.
Article de Justin O’Brien, paru le 3 mars 1951, intitule « André Gide », à l’occasion de la mort d’André Gide, 1 coupure de presse, 1 colonne
Condoléances sur télégramme, à la suite du décès d’André Gide, du 20 février 1951, provenant de New York, États-Unis, 1 feuillet ms. Julien O’Brien et sa femme « s’associent » à la douleur des proches de Gide. En Gide, ils perdent « un grand maître et un grand ami ».
Autour de la mort d'André Gide, carte de visite, 22/02/1951 – 1 feuillet manuscrit
Article intitulé « Frihetens talesman », du 22 février 1951, dans Länstidningen, journal de langue suédoise, paraissant, à Östersund en Suède, de Gösta Ohlsson, consacré à la mort d’André Gide, 1 coupure de presse, 3 colonnes avec photographie
Article de Franz Onnen, paru en mars 1951, dans la revue néerlandaise, paraissant à Utrecht, aux Pays-Bas, intitulé, « André Gide en de Muziek », 1 coupure de presse, 4 pages à deux colonnes, style revue, avec photographie
Lettre à André Gide, du 11 janvier 1951, envoyée de Stockholm, il s’agit ici du texte français traduit par Lucien Maury. Réponse à la suite de l’intervention de Gide en faveur d’Ivan Bounine, croupissant dans la misère, 1 feuillet dactylographié R/V
Lettre à Jean Lambert du 20 février 1951, sur papier à en-tête du magazine, 1 feuillet dactylographié R/V avec signature autographe
Article intitulé « André Gide è morto non solo fisicamente », paru le 27 mars 1951, dans Avantil, journal paraissant à Rome, en Italie, de Camillo Pasquali, en langue italienne, consacré à la mort d’André Gide, 1 coupure de presse, 4 colonnes
Lettre de condoléances à Catherine Gide après le décès d’André Gide, du 24 février 1951, envoyée de Paris, 46, rue de Vitruve, XXe, 1 feuillet ms. avec enveloppe d’envoi affranchie.
Article intitulé « D’Annunzio visto da Gide », paru le 26 mars 1951, de Giusseppe Pecci, 1 coupure de presse, 3 colonnes
Autour de la mort d'André Gide, carte de visite – 1 feuillet manuscrit
Lettre de condoléances à Catherine Gide, après le décès d’André Gide, du 20 février 1951, sur papier à en-tête « La Pensée russe/ Journal bi-hebdomadaire/ 26, rue de Mentholon, Paris IXe », 1 feuillet dactylographié avec plusieurs signatures autographes et enveloppe d’envoi affranchie.
Article intitulé « André Gide l’Africain », paru le 8 mars 1951, dans L'Afrique et le Monde, journal paraissant à Bruxelles, en Belgique, de G.-D. Perier, consacré à la mort d’André Gide, 1 coupure de presse, 3 colonnes avec photographie
Article intitulé « André Gide et le Congo belge », paru le 15 mars 1951, dans La Revue coloniale belge, journal paraissant à Bruxelles, en Belgique, de G.-D. Périer, consacré à la mort d’André Gide, 1 coupure de presse, 1 page style magazine avec croquis
Article intitulé « André Gide », paru le 27 avril 1951, dans Le Peuple, journal paraissant à Genève, en Suisse, de René Perrin, consacré à la mort d’André Gide, 1 coupure de presse, 2 colonnes
Condoléances sur télégramme, en langue italienne, à la suite du décès d’André Gide, du 22 février 1951, provenant de Rome, Italie, 1 feuillet dactylographié
Article intitulé « André Gide al Congo », paru le 2 juillet 1951, dans Mondo Operaio, journal paraissant à Rome, en Italie, de Giuseppe Petronio, en langue italienne, consacré à la mort d’André Gide, 1 coupure de presse, 4 colonnes
Condoléances sur télégramme, à la suite du décès d’André Gide, du 21 février 1951, provenant de Genève, Suisse, 1 feuillet ms. De retour de montagne, le signataire apprend la nouvelle du décès de Gide et « adresse [ses] sincères condoléances et [sa] vive sympathie ».