Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit
1959
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, carte de visite, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, écrit par « Jean », 25/11/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Paris, 01/12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, carte de visite, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Londres, 04/12/1959 – 1 feuillet dactylographié signé
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, carte de visite, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Paris, 27/11/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, 25/11/1959 – 1 feuillet manuscrit
Coupure de presse tirée de L’Express du 12 janvier 1959, regroupant les pages 29 à 32 de l’hebdomadaire. Les pages 30 et 31 sont consacrées à Gide ; Maurice Nadeau y signe un long article : « Contre-expertise ; en relisant Gide ; Maurice Nadeau a relu pour vous Les Faux-monnayeurs et examine leur place dans l’évolution du roman moderne », 2 feuillets imprimés, 3 colonnes chaque feuillet avec photographie connue d’André et Catherine Gide, prise en Suisse en 1946 ou 1947, « extraite, écrit L’Express de "La Vie d’André Gide" de Claude Mahias, aux Éditions Gallimard ». Sur ces mêmes feuillets, petite rubrique « Vient de paraître » qui mentionne l’ouvrage de Jean Lambert, « Gide familier ». Au verso de ces feuillets, critique du Fils de l’Homme de François Mauriac, paru dans la collection « Les Cahiers Verts », chez Grasset, du Caillou blanc de Carlo Cociolli, paru chez Plon, et une enquête de Jean Cau sur le sacre de Miss France à Reims, avec en photographie, Sophie Destrade, une des « Miss France ». Dans ce long article, Maurice Nadeau qui vient de signer l’édition des « Romans, Récits et Soties » dans la Pléiade explique pourquoi, à ses yeux, Les Faux-monnayeurs sont un roman « manqué ». Le « roman explique Nadeau, est découverte, marche vers l’inconnu, expérimentation du possible, source d’enrichissement psychologique pour l’auteur, son lecteur, ouverture sur un monde sans limite. Selon cette conception novatrice du roman, Les Faux-monnayeurs auraient dû être non seulement un grand roman mais marquer le début le début d’une révolution dans le genre. Or, en dépit de toutes les qualités qu’on lui trouve, et assez visibles, c’est un roman manqué ». Le reste de ce long article tend à analyser les raisons pour lesquelles Gide échoue en isolant chacun de ses personnages, en créant « autour d’eux autant de petites constellations qui, rassemblées, ne forment pas un ciel ».
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Bruxelles, 27/11/1959 – 1 feuillet manuscrit
Document de comptabilité concernant « droits d’auteur d’André Gide, depuis 1952 », établi sur papier à en-tête « Librairie Gallimard, 5, rue Sébastien-Bottin, Paris VIIe », en date du 6 mai 1959 et visé par Nicole Ouali, service « comptabilité auteurs », 1 feuillet dactylographié en triple exemplaires. Ce document n’apprend rien sur le mouvement des fonds affectant chacun des ouvrages d’André Gide, comme on le voit dans les précédentes ouvertures de cette rubrique. Il concerne effectivement les années 1952 à 1958. Il permet néanmoins de tirer quelques éclaircissements sur la situation de Gide non plus parmi ses contemporains, mais comme écrivain qui ne vend plus qu’à titre de gloire et non point par la production de nouveaux ouvrages. On constate un maintien fort honorable en 1953, un fléchissement très net en 1954, une reprise en 1955 et à nouveau un fléchissement à partir de 1956.
Document de comptabilité relatant le nombre d’exemplaires vendus de chacun des titres de Gide, entre 1943 et 1959, établi sur papier libre, 1 feuillet ms. de très grand format. On trouve, joint à ce document, la copie dactylographiée du même, en 2 exemplaires ; cette copie est incomplète, puisqu’elle ne reprend que la deuxième moitié du document manuscrit. Ce document donne un aperçu de la vente des ouvrages de Gide. Nous le communiquons par l’information qu’il apporte par la quantité des exemplaires vendus. Il s’agit moins d’une lecture statistique que nous pouvons opérer que celle du statut de Gide dans la France qui survit à sa mort. De toute façon, ces ventes s’entendent en « édition ordinaire » et ne préjugent pas de celles qui ont été effectuées en ventes de club, en pléiade, ou dans celle du Livre de Poche, récemment fondé. Il est patent que les ventes chutent nettement après 1952. Elles gardent leur étiage et n’ont plus rien de commun avec celles enregistrées du vivant de l’écrivain. Plutôt que de résumer cette évolution, titre par titre, c’est l’ensemble des ventes qu’il conviendrait de rapporter. La période est suffisamment large, 1943-1959, pour tirer, de ce point de vue, un intéressant enseignement. Tous titres confondus, Gide a vendu en 1943 : 20 980 exemplaires ; en 1944 : 26 161 exemplaires ; en 1945 : 25 289 exemplaires ; en 1946 : 21 403 exemplaires ; en 1947 : 118 635 exemplaires ; en 1948 : 211 102 exemplaires ; en 1949 : 104 204 exemplaires ; en 1950 : 85 056 exemplaires ; en 1951 : 99 532 exemplaires ; en 1952 : 87 677 exemplaires ; en 1953 : 32 433 exemplaires ; en 1954 : 42 256 exemplaires ; en 1955 : 27 501 exemplaires ; en 1956 : 23 195 exemplaires ; en 1957 : 25 741 exemplaires ; en 1958 : 19 725 exemplaires ; en 1959 : 20 955 exemplaires. On en déduit que le lectorat de l’écrivain se renouvelle régulièrement et à quantité égale, à l’exception des années-événements, attribution du Prix Nobel de Littérature en 1947 et décès en 1951, la première retentissant quasiment pendant quatre années consécutives, le deuxième ne se répercutant qu’en 1951 même, puisque les années suivantes retrouvent la moyenne des années de guerre et d’après-guerre. Si l’année 1954 est nettement meilleure que 1953 et 1955-59, c’est qu’on a vendu davantage d’exemplaires pour La Séquestrée de Poitiers, influence des médias en raison d’un événement survenu, cette année-là, dans cette affaire et qu’on vient de publier la Correspondance avec Valéry. Par la suite, ce titre ira décroissant, et de La Séquestrée de Poitiers il ne s’en vendra que des broutilles. Enfin, pour conclure, nous signalons que dans le présent document une rubrique est ouverte au titre Les Faux-monnayeurs, alors que les analyses des relevés de compte susmentionnés pointaient leur absence. C’est en 1948 qu’il s’en vendra le plus : 10 898 exemplaires. Et de 1943 à 1959 on en vendra 67 000 exemplaires.
Note adressée par Nicole Ouali, du département « Comptabilité Auteurs », à M. Godement, de la même maison, sur papier à en-tête portant sigle « NRF », en date du 6 mai 1959, 1 feuillet ms. Il est fait état des « sommes versées sur le compte Gide, depuis 1952 », que l’on trouve détaillées dans le document dactylographié précédent.
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, 24/11/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit et imprimé
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, New York, 04/12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Cabris, 02/12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, carte de visite, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Nice, 28/11/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, carte de visite, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Paris, 27/11/1959 – 1 feuillet imprimé
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, carte de visite, 12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, « Adieu à la Petite Dame », Le Figaro littéraire, 05/12/1959 – 2 feuillets imprimés
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Paris, 01/12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Paris, 25/11/1959 – 1 feuillet imprimé
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, 27/11/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, 27/11/1959 – 1 feuillet manuscrit avec enveloppe
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Waltham, 01/12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Paris, 27/11/1959 – 2 feuillets manuscrits
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, écrit par « Cécile », 07/12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, écrit par « Daisy », Luxembourg, 09/12/1959 – 1 feuillet manuscrit
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Angleterre, 03/12/1959 – 2 feuillets manuscrits
Autour de la mort de Maria Van Rysselberghe, Londres, 03/12/1959 – 1 feuillet imprimé