Article du 27 novembre 1953, non signé, intégré dans la rubrique « Les Lettres — les Lettres », intitulé « Le ministère des Finances a estimé à 650 millions les œuvres d’André Gide », 1 coupure de presse, en triple exemplaires.
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Nous avons reproduit le chapeau de cet article pour résumer cette revue de presse consacrée à l’affaire de la succession de Gide. France-Soir note que « cette estimation a été jugée très arbitraire par la société des auteurs et par les éditeurs qui, avec la légataire, estiment en outre que des œuvres littéraires ne sauraient être assimilées à des capitaux ». Et plus loin : « André Gide traverse une phase d’oubli : il n’est plus, sur le plan financier, une valeur sûre ». Le journal prétend rapporter l’étonnement de l’héritière face au silence du fisc concertant les successions de Valéry et de Saint-Exupéry. Le journal commente : « Mort le dernier, André Gide a les honneurs de ce précédent juridique. Il va provoquer d’ardents débats ».
Fondation Catherine Gide