Anonyme(s), Coupure de presse, 1954

Après avoir détaillé les raisons du prochain « procès appelé à un certain retentissement dans le monde littéraire » dont devrait sortir ce que le journal appelle « le jugement de la prospérité », le quotidien de l’Aube conclut : « Comment au demeurant apprécier ce capital ? Pourquoi Gide vaut-il 90 millions ? Sur quels éléments s’est fondée l’administration ? La discussion est, on le voit, impossible. Capital fondant ou dilatant, la propriété littéraire n’est jamais égale à elle-même. Il est difficile d’assimiler les œuvres complètes d’un auteur à un cadastre ».